♣ NOM; STALK

♣ PRENOM; MARY - n'est plus utilisé depuis ses 12 ans.

♣ SURNOM; JEZABEL

♣ AGE; 26 ANS

♣ CLAN; LE CENTRE

♣ Empathie et contrôle des émotions ; L'empathie est la capacité de projeter ses propres émotions dans son environnement : ainsi, quand un empathe fait son entrée dans une pièce, l'humeur générale s'adapte le plus souvent à la sienne. Ce don est souvent inconscient, mais une fois que l'empathe a compris ce qu'il est, il peut alors manipuler à sa guise les émotions des personnes qui l'entourent, de quelques personnes à une foule. Jezabel use et abuse de son pouvoir, sans en avoir conscience, mais simplement parce qu'elle projette sans le vouloir ses désirs, ses peurs et sa volonté autour d'elle - il est difficile de résister à un empathe qui dégage des ondes de sympathie. Mais au-delà des interactions sociales, cette capacité peut aussi faire naître l'angoisse, la peur panique, et la dépression chez les gens... Tout n'est question que de la volonté de l'empathe : se faire désirer, se faire respecter, se faire haïr; rien n'est impossible à Jézabel, tant qu'elle connaît l'émotion qu'elle veut faire naître. La face cachée de ce don précieux ? D'une part, une certaine confusion dans ses propres émotions au bout d'une longue utilisation, mais surtout, ne jamais savoir si quelqu'un vous apprécie pour ce que vous êtes, ou pour ce que vous lui faites ressentir...

♣ SECOND POUVOIR ; {Nous vous rappelons que les 3 pouvoirs doivent forcément avoir de rapports. Par exemple, quelqu'un qui contrôle le feu ne pourra pas contrôler l'eau etc.}

♣ TROISIEME POUVOIR ; {Il faut du temps pour découvrir tout ses pouvoirs, votre personnage ne pourra donc pas pouvoir les découvrir en même temps; il faut même parfois plusieurs années avant d'en découvrir un autre.}

♣ DESCRIPTION MENTALE ; Les gentilles filles ne grandissent pas dans l'Upper East Side. Protestez de tout votre soûl, tapez du pied contre ce déterminisme et ce cliché navrants, la réalité ne changera pas. La société a façonné des générations de parents névrosés, névrosant à leur tour leurs enfants, etc etc. L'Upper East Side produit des pestes, des salauds sans âme et de manière générale, des gens sans scrupules.

Mais de temps en temps, certaines personnes sont un petit peu plus supportables que d'autres.

Je ne vais pas essayer de vous faire croire que Jezabel soit une gentille fille. C'est une peste, une fille qui passe de la surexcitation à la léthargie en un claquement de doigt, et qui déteste qu'on lui dise non. D'un cynisme à l'épreuve des balles, elle a la vanne qui tue et le verbe mordant, mais ce cynisme et cette froideur la rendent pragmatique et elle a toujours un ou deux plans d'avance. Sa froideur cache une sensibilité qu'elle a mis à l'abri derrière des phrases assassines et des regards façon décharge de Desert Eagle. Cependant, elle a résolument foi en elle-même, et par conséquent, dans l'avenir - l'un ne va pas sans l'autre. Sa confiance est d'ailleurs une ressource précieuse, qu'elle n'a confié dans toute sa vie qu'à deux personnes : son frère, et à Douglas G. Evans, fondateur et directeur du Centre.

Le don de Jezabel la rend également très perméable à ce que peuvent ressentir ses semblables, et avant de faire son entrée au Centre, elle était incapable de mettre des barrières entre ses émotions et celles des autres. À cette époque, elle s'engageait sur une pente de destruction et d'auto-destruction pour écarter les gens qui l'entouraient et leurs émotions si embarrassantes. Aujourd'hui, les choses sont différentes. Bien qu'elle évite d'aller fouiller dans les émotions des autres (ce n'est jamais très plaisant, ces choses-là), elle est devenue quelqu'un de relativement compréhensif, les jours où son ego ne l'accapare pas trop. Et parfois, elle fait bénéficier tout le monde autour d'elle de sa foi en l'avenir, une forme de détermination qui reste malgré tout, chez elle, teintée d'un cynisme - qu'elle garde cette fois pour elle. Une forme de bonté ? Non, elle met juste le monde à son diapason.

♣ DESCRIPTION PHYSIQUE ; Une jolie poupée. Voilà ce à quoi les gens comparent presque automatiquement Jezabel quand ils la voient : normal, tout les y incite. De grands yeux clairs étirés dans une longue amande sensuelle, posés dans un visage fin aux contours réguliers, avec une peau de porcelaine, qui contraste avec ses cheveux fuligineux. Ceux-ci tombent en rideaux autour de son visage, quand elle ne les martyrise pas en boucles artificielles.

Mince jusqu'à la maigreur, le deuxième aspect frappant de sa physionomie. Jezabel n'a jamais été une enfant costaude, même dans les premiers mois de sa vie : le bébé joufflu façon pub' pour le lait en poudre, c'était Gabriel - vous savez, il y a toujours un jumeau un peu plus gros que l'autre. Les seules fois où elle fait moins peur à voir, c'est quand elle se met intensément au sport (de préférence de combat) : ses épaules s'arrondissent, certaines zones s'assouplissent, l'ossature saillante et délicate disparaît peu à peu sous la peau. Jusqu'à la prochaine crise de flemme, quand les hanches creuses recommenceront à régner.

Sur ce corps mince, pas de doubles-airbags de série : les seins de Jezabel sont discrets, mais ronds et juchés bien haut, le derrière ferme et sculptural - c'est de famille, le frangin a le même. L'ensemble est recouvert de fringues aussi chères qu'atypiques: des jupes lamées dorées, des leggings en cuir rouge, des sandales cloutées/chaînées... Tant que ça claque dans l'oeil comme une grenade à fragmentation, c'est que c'est bon !